Sage-femme/Maïeuticien
Burkina Faso
- Organization: UNV - United Nations Volunteers
- Location: Burkina Faso
- Grade: Volunteer - National Specialist - Locally recruited Volunteer
-
Occupational Groups:
- Women's Empowerment and Gender Mainstreaming
- Closing Date: 2025-02-14
Details
Mission and objectives
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) fournit un appui stratégique au gouvernement du Burkina Faso dans la mise en œuvre du plan d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) au-delà de 2014 et des Objectifs de Développement Durables (ODDs) pour : i) réaliser l’accès universel des populations, en particulier les femmes, les adolescents et jeunes, aux droits et services de santé sexuelle et reproductive de haute qualité ; ii) promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles ; iii) favoriser le plein potentiel des jeunes pour l’emploi, à travers le renforcement de leur leadership et leur protection contre les IST/VIH et les grossesses non désirées ; et iv) assurer la disponibilité des données fiables pour la prise de décision et le développement.
Context
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire et humanitaire qui affecte plusieurs régions (Boucle du Mouhoun, Est, Centre-Est, Nord, Sahel, Centre-Nord, Cascades, Sud-Ouest, Centre-Ouest et les Hauts-Bassins). Cette crise a connu une aggravation depuis janvier 2019 avec des incidents sécuritaires répétitifs ayant entraîné un accroissement substantiel des déplacements internes et impacté l’accès aux services sociaux de base dont les soins de santé. Selon le dernier rapport du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), 2062 534 personnes soit environ 10 % des Burkinabè se sont déplacés à l’intérieur du pays à la date du 31 mars 2023 fuyant l’insécurité. Malheureusement, ces personnes se déplacent vers des communautés qui connaissent aussi des besoins humanitaires très importants, engendrant une forte pression sur les services sociaux existants.
Pour le secteur de la santé, l’insécurité a entrainé des dysfonctionnements graves des services de santé surtout dans les régions les plus affectées. Depuis 2019, on observe une hausse continue du nombre de formations sanitaires fermées (FS). Selon les autorités sanitaires, environ 31% des formations sanitaires ont fermé ou fonctionnent à minima. Les régions les plus concernées sont le Sahel (66%), le Centre-Nord (41%), le Nord (23%), l’Est (28%) et la Boucle du Mouhoun (25%). Trois (03) régions sanitaires ont plus de la moitié des FS affectées (fermées ou fonctionnant à minima), il s’agit du Sahel (86%), de l’Est (65%) et le Centre- Nord (60,6%). En septembre 2024, 424 centres de santé fermés et 309 fonctionnent à minima entravant la continuité des services de santé de la reproduction. Il est presque impossible d’approvisionner certaines zones en médicaments essentiels et en fournitures médicales car les véhicules les transportant sont très souvent victimes d’attaques.
La gestion clinique des victimes de viols est partiellement ou pas disponible dans les FS (21%). Les principales barrières sont les manques de formation (82%), d’intrants médicaux (42%) et d’équipements médicaux (36%) (HeRAMS 2023).
Tous ces obstacles à l'accès et à la continuité des soins et services de santé sexuelle et reproductive (SSR) sont sources de fortes morbidités (grossesses non désirées, IST/VIH/Sida, difficulté de prise en charge des complications d'accouchement, fistule obstétricale, avortements, violences sexuelles et autres formes de violence basée sur le genre (VBG) et de surmortalité maternelle et néonatale dans des zones qui enregistrent déjà les indicateurs de santé sexuelle et reproductive les plus faibles du pays.
Il convient de rappeler que la morbidité et la mortalité liées à la SSR sont des enjeux majeurs. Les femmes et les filles en situation de crise humanitaire souffrent de manière disproportionnée de maladies graves en raison des obstacles accrus à l’accès aux services de santé. Toute personne, y compris celle qui est touchée par une crise, jouit d'un droit humain fondamental à la SSR. Pour exercer ce droit, les populations affectées doivent bénéficier d'un environnement favorable et d'un accès à des informations et des services complets de SSR afin qu'elles puissent faire des choix libres et éclairés. Cependant, la fermeture des formations sanitaires dans les zones à fort défis sécuritaires constitue une réelle entrave à ce droit fondamental.
Pour le secteur de la santé, l’insécurité a entrainé des dysfonctionnements graves des services de santé surtout dans les régions les plus affectées. Depuis 2019, on observe une hausse continue du nombre de formations sanitaires fermées (FS). Selon les autorités sanitaires, environ 31% des formations sanitaires ont fermé ou fonctionnent à minima. Les régions les plus concernées sont le Sahel (66%), le Centre-Nord (41%), le Nord (23%), l’Est (28%) et la Boucle du Mouhoun (25%). Trois (03) régions sanitaires ont plus de la moitié des FS affectées (fermées ou fonctionnant à minima), il s’agit du Sahel (86%), de l’Est (65%) et le Centre- Nord (60,6%). En septembre 2024, 424 centres de santé fermés et 309 fonctionnent à minima entravant la continuité des services de santé de la reproduction. Il est presque impossible d’approvisionner certaines zones en médicaments essentiels et en fournitures médicales car les véhicules les transportant sont très souvent victimes d’attaques.
La gestion clinique des victimes de viols est partiellement ou pas disponible dans les FS (21%). Les principales barrières sont les manques de formation (82%), d’intrants médicaux (42%) et d’équipements médicaux (36%) (HeRAMS 2023).
Tous ces obstacles à l'accès et à la continuité des soins et services de santé sexuelle et reproductive (SSR) sont sources de fortes morbidités (grossesses non désirées, IST/VIH/Sida, difficulté de prise en charge des complications d'accouchement, fistule obstétricale, avortements, violences sexuelles et autres formes de violence basée sur le genre (VBG) et de surmortalité maternelle et néonatale dans des zones qui enregistrent déjà les indicateurs de santé sexuelle et reproductive les plus faibles du pays.
Il convient de rappeler que la morbidité et la mortalité liées à la SSR sont des enjeux majeurs. Les femmes et les filles en situation de crise humanitaire souffrent de manière disproportionnée de maladies graves en raison des obstacles accrus à l’accès aux services de santé. Toute personne, y compris celle qui est touchée par une crise, jouit d'un droit humain fondamental à la SSR. Pour exercer ce droit, les populations affectées doivent bénéficier d'un environnement favorable et d'un accès à des informations et des services complets de SSR afin qu'elles puissent faire des choix libres et éclairés. Cependant, la fermeture des formations sanitaires dans les zones à fort défis sécuritaires constitue une réelle entrave à ce droit fondamental.
Task description
Sous la supervision directe de la Chargée de Projet UNFPA en collaboration avec le Médecin-chef du district ou chef de service, le/la Volontaire des Nations Unies effectuera les tâches suivantes :
• Appuyer la mise en place d’un service complet de la santé sexuelle et reproductive dans les formations sanitaires ;
• Assurer la mise en place du dispositif Minimum d’Urgence (DMU) pour la SSR lors des afflux des déplacés internes ;
• Assurer la prise en charge médicale des personnes survivantes de viol et de violences exercées par un partenaire intime ;
• S’assurer que l’approvisionnement en intrants médicaux en santé sexuelle et reproductive est conforme à la liste nationale des médicaments essentiels génériques et planifié selon les besoins du programme ;
• Définir les objectifs et les activités concernant l’amélioration de la qualité de l’accueil des parturientes et femmes (rapidité, courtoisie, confort, communication, orientation, hygiène et accueil physique) ;
• Analyser les occasions manquées de consultation prénatale, de consultation de nourrissons sains, de planification familiale et d’accouchement et participer à la définition d’une stratégie au niveau communautaire afin d’y remédier.
• Assurer le soutien technique à l’utilisation des procédures et protocoles nationaux standards de SSR ;
• Apporter un appui dans la mobilisation et l’implication des acteurs communautaires dans le dépistage des risques et le référencement des femmes ;
• Participer à la diffusion et au changement de comportement sur les pratiques clés favorables à la santé de la mère et de l’enfant ;
• Définir les messages et le contenu des informations partagées aux points focaux communautaires sur les pratiques favorables à la santé de la mère et de l’enfant ;
• Donner un appui technique en fonction des besoins et de la disponibilité des activités de routine dans les maternités ;
• Participer à la formation du personnel soignant et accompagner le personnel individuellement ;
• Appuyer l’équipe de santé dans l’introduction d’autres innovations qui seront développées à la demande d’autres programmes ;
• Exécuter toute autre tâche confiée par le Médecin-chef du district ou chef de service
En plus de ce qui précède, les Volontaires des Nations Unies sont censés :
• Renforcer leurs connaissances et compréhension du concept du volontariat en lisant la documentation mise à disposition par le programme VNU, les publications externes et prendre activement part aux activités du programme VNU, par exemple s’impliquer dans les activités commémoratives de la Journée internationale des Volontaires (JIV), le 5 décembre.
• Se familiariser et développer toute forme de volontariat traditionnel et/ou local au niveau du pays d’accueil.
• Refléter le type et la nature des actions volontaires qu’ils entreprennent, y compris leur participation dans les réflexions substantielles.
• Contribuer à la rédaction des articles sur les expériences de terrain à soumettre pour la publication du programme VNU/ site web, bulletin et notes de presse, etc.
• Contribuer au Programme d’accueil des Volontaires des Nations Unies nouvellement arrivés dans le pays d’affectation ;
• Promouvoir ou conseiller les groupes locaux dans l’utilisation des volontaires en ligne ou encourager les individus et les organisations à utiliser les services de volontaires en ligne quand cela est techniquement possible.
• Appuyer la mise en place d’un service complet de la santé sexuelle et reproductive dans les formations sanitaires ;
• Assurer la mise en place du dispositif Minimum d’Urgence (DMU) pour la SSR lors des afflux des déplacés internes ;
• Assurer la prise en charge médicale des personnes survivantes de viol et de violences exercées par un partenaire intime ;
• S’assurer que l’approvisionnement en intrants médicaux en santé sexuelle et reproductive est conforme à la liste nationale des médicaments essentiels génériques et planifié selon les besoins du programme ;
• Définir les objectifs et les activités concernant l’amélioration de la qualité de l’accueil des parturientes et femmes (rapidité, courtoisie, confort, communication, orientation, hygiène et accueil physique) ;
• Analyser les occasions manquées de consultation prénatale, de consultation de nourrissons sains, de planification familiale et d’accouchement et participer à la définition d’une stratégie au niveau communautaire afin d’y remédier.
• Assurer le soutien technique à l’utilisation des procédures et protocoles nationaux standards de SSR ;
• Apporter un appui dans la mobilisation et l’implication des acteurs communautaires dans le dépistage des risques et le référencement des femmes ;
• Participer à la diffusion et au changement de comportement sur les pratiques clés favorables à la santé de la mère et de l’enfant ;
• Définir les messages et le contenu des informations partagées aux points focaux communautaires sur les pratiques favorables à la santé de la mère et de l’enfant ;
• Donner un appui technique en fonction des besoins et de la disponibilité des activités de routine dans les maternités ;
• Participer à la formation du personnel soignant et accompagner le personnel individuellement ;
• Appuyer l’équipe de santé dans l’introduction d’autres innovations qui seront développées à la demande d’autres programmes ;
• Exécuter toute autre tâche confiée par le Médecin-chef du district ou chef de service
En plus de ce qui précède, les Volontaires des Nations Unies sont censés :
• Renforcer leurs connaissances et compréhension du concept du volontariat en lisant la documentation mise à disposition par le programme VNU, les publications externes et prendre activement part aux activités du programme VNU, par exemple s’impliquer dans les activités commémoratives de la Journée internationale des Volontaires (JIV), le 5 décembre.
• Se familiariser et développer toute forme de volontariat traditionnel et/ou local au niveau du pays d’accueil.
• Refléter le type et la nature des actions volontaires qu’ils entreprennent, y compris leur participation dans les réflexions substantielles.
• Contribuer à la rédaction des articles sur les expériences de terrain à soumettre pour la publication du programme VNU/ site web, bulletin et notes de presse, etc.
• Contribuer au Programme d’accueil des Volontaires des Nations Unies nouvellement arrivés dans le pays d’affectation ;
• Promouvoir ou conseiller les groupes locaux dans l’utilisation des volontaires en ligne ou encourager les individus et les organisations à utiliser les services de volontaires en ligne quand cela est techniquement possible.
We do our best to provide you the most accurate info, but closing dates may be wrong on our site. Please check on the recruiting organization's page for the exact info. Candidates are responsible for complying with deadlines and are encouraged to submit applications well ahead.
Before applying, please make sure that you have read the requirements for the position and that you qualify.
Applications from non-qualifying applicants will most likely be discarded by the recruiting manager.
Applications from non-qualifying applicants will most likely be discarded by the recruiting manager.