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UNICEF RDC RECRUTE DEUX CONSULTANTS REVUE APPROCHE COMMUNAUTE PROTECTRICE - NOC/P3 KINSHASA

Kinshasa

  • Organization: UNICEF - United Nations Children’s Fund
  • Location: Kinshasa
  • Grade: Mid level - P-3, International Professional - Internationally recruited position
  • Occupational Groups:
    • Children's rights (health and protection)
  • Closing Date: Closed

Si vous êtes une personne engagée, professionnelle, créative et passionnée par des actions qui génèrent une différence durable en faveur des enfants, l’Organisation mondiale leader des droits des enfants aimerait vous connaitre advantage. Depuis 70 ans, UNICEF est à l’œuvre dans 190 pays et territoires pour promouvoir la survie, la protection et le développement des enfants. Plus grand fournisseur Mondial de vaccins pour les pays en développement, UNICEF, soutient la santé et la nutrition des enfants, la promotion de l’eau potable et de l’hygiène, l’éducation de base de qualité pour tous les garçons et filles, et la protection des enfants contre les violences, l’exploitation et le SIDA. La Section Protection de l’Enfant de l'UNICEF RDC cherche deux Consultants national pour realiser la revue de son approche « Communautes protectrices ».

Contexte

Une grande partie de la population de la RDC, notamment les enfants, est confrontée à des vulnérabilités multiples qui les exposent davantage aux risques de violence, abus et exploitation. Au vu de la faible effectivité des mécanismes et services formels de protection sociale, la population s’appuie sur différents types de mécanismes informels de protection tels que : les activités de solidarité de l’église initiées en faveur des plus pauvres, la visite des prisons et l’appui aux personnes en conflit avec la loi ou les activités génératrices de revenus. Mais ces initiatives à base communautaire et non formelles ont montré leurs limites car elles sont généralement incomplètes. La faible implication du gouvernement, la diversité des approches utilisées sur l’étendue de la RDC, et l’envergure de ces interventions souvent planifiées à court terme et à petite échelle, basées sur du volontariat des personnes impliquées, rendent ces initiatives inefficaces pour répondre à l’ensemble des besoins des enfants vulnérables.

 

Depuis l’année 2011, le Ministère des affaires sociales et l’action humanitaire en collaboration avec l’UNICEF, a promu, le développement de l’approche « communautés protectrices » pour parer à cette fragilité sociale et économique à laquelle sont exposés les enfants et leurs familles. Partant du constat que la vulnérabilité des enfants n'est pas un état isolé, mais intimement lié à la capacité des familles et des communautés à prévenir les risques sociaux, l’approche est définie comme étant un « renforcement des systèmes et mécanismes communautaires en vue de permettre à celle-ci de disposer des outils nécessaires à la prévention de toutes les formes de violences, d’exploitation, de discriminations, d’abus et de négligence à l’encontre des enfants, mais aussi de prise en charge et de suivi des services offerts à ceux déjà vulnérables ».[1] Elle vise être holistique, coordonnée et mettant la communauté au centre de toute intervention. 

 

Dans un premier temps (2011-12), les efforts ont été focalisés sur le développement des quatre éléments fondamentaux de cette approche, à savoir :

 

 

 

 

(i) la coordination entre acteurs formels (en premier lieu les assistants sociaux des différents DIVAS) et acteurs communautaires (au niveau communautaire ainsi qu’au niveau des territoires et provinces)

(ii) la professionnalisation du travail social avec notamment la formation et la mise en service des assistants sociaux

(iii) le renforcement du rôle des acteurs volontaires communautaires et

(iv) le développement des mécanismes de référencement pour l’accès aux services sociaux de base des enfants vulnérables.

 

De façon spécifique l’approche entendait contribuer à :

  • Renforcer l’efficacité des actions en favorisant la synergie et complémentarité des acteurs
  • Faciliter une planification globale et concertée des interventions
  • Rendre disponible à l’échelle territoriale et provinciale un paquet de services
  • Permettre un suivi/évaluation harmonisé et coordonné par l’Etat et les ONGs des progrès enregistrés en matière de protection des enfants.
  • Faciliter l’analyse et le partage d’informations sur la situation des enfants et la planification des interventions pertinentes

 

Ensuite, un travail de systématisation de cette approche depuis l’année 2012 a permis à 135 territoires et communes sur un total de 239 (56%)[2] de la RDC de mettre en œuvre les 4 éléments de cette approche dans les 11 « anciennes » provinces, facilitant l’identification de 2,215,756 enfants vulnérables entre 2013 et 2016 et le référencement vers les  services sociaux de base à 842,668 d’entre eux dans la période comprise entre 2015 et 2016.[3]

 

Du point de vue de l’UNICEF, l’approche des communautés protectrices visait à renforcer l’ensemble du programme de protection de l’enfant appuyé par l’organisation à travers son programme de coopération avec le gouvernement de la RDC. Les quatre piliers de la communauté protectrice avaient pour but de renforcer les synergies entre les différentes composantes du programme (enregistrement des naissances, justice pour enfants, protection des enfants en urgences) et devaient être mis en place également dans les zones affectées par les conflits.

 

La communauté protectrice devait dès lors jouer un rôle dans le travail d’identification, référencement et réintégration communautaire des enfants associés aux forces et groupes armés ainsi que des victimes de violences sexuelles. De même, la promotion des mesures alternatives à la détention pour les enfants en conflit avec la loi pousse les acteurs de justice à placer ces enfants en FAT ou SAT, ce qui nécessite également une bonne coordination et référencement de ces enfants par la communauté protectrice. Dans la zone Sud du pays, l’impact des mines industrielles et artisanales sur les enfants peut être mitigé grâce à ces communautés protectrices.

Dans le but d’assurer la qualité, efficacité et pérennité de l’approche, après plusieurs années de mise en œuvre de l’approche en RDC, il est opportun d’analyser les expériences acquises dans ces divers contextes pour en tirer toutes les leçons en vue de perfectionner l’approche des “communautés protectrices” comme outil programmatique de protection de l’enfant.

 

C’est dans ce cadre que l’UNICEF a décidé de réaliser cette consultation de revue évaluative de l’approche « Communautés Protectrices » en RDC. La revue intervient en fin de cycle programmatique (2013-18) et permettra d’alimenter la réflexion quant à l’approche stratégique de protection de l’enfance à adopter par l’UNICEF pour son prochain programme pays prévu pour 2019-2022.

Objectifs

La revue a pour objectif principal de tirer les leçons de la mise en œuvre de l’approche « communautés protectrices » dans le cadre du programme 2013-2018. L’analyse faite sur base des questions d’évaluation formulées ci-dessous devra permettre de formuler une théorie de changement visant à assurer la maximisation des résultats de protection pour les enfants grâce aux actions des communautés. L’analyse portera sur le processus de mise en place des communautés protectrices, ses forces et faiblesses sur ses quatre piliers et devrait offrir un nombre de recommandations spécifiques en vue de la formulation du prochain programme de coopération l’UNICEF-RDC.

 

La revue aura pour objectifs spécifiques d’adresser les questions d’évaluation clés présentées ci-dessous et qui devront être détaillée dans une matrice d’évaluation par l’équipe de consultants lors de la phase « inception ».

  1. Est-ce que l'approche communauté protectrice basée sur ses 4 piliers est une approche adéquate pour répondre aux besoins de protection des enfants vulnérables en RDC ? Cette question inclura l’analyse contextuelle (l’approche est-elle pertinente dans toutes les provinces notamment les provinces en urgence ? Quel est le niveau d’acceptation de l’approche dans le milieu local ?) et devra souligner la pertinence de chacun des piliers dans le cadre de cette approche (ex : Est-ce que les acteurs membres de la coordination sont pertinents et adéquats ?).

 

  1. Est-ce que l’approche « communautés protectrices » a pu atteindre ses objectifs de protection des enfants vulnérables à risques et victimes de violence de façon efficace, et efficiente ? Les consultants aborderont les questions de maximisation des synergies notamment sur les référencements des enfants et prendront en compte l’opinion des bénéficiaires pour pouvoir analyser l’impact de l’approche sur leur vie (p.ex. intégration sociale des auteurs et victimes de violences, abus et exploitations). Ils compareront les différences de mise en œuvre de l’approche sur base d’un échantillon et feront des recommandations pour une maximisation des ressources investies dans l’approche. Quelles sont les opportunités et défis par rapport à la pérennisation de l’approche sur le terrain ?

 

  1. Est-ce que les communautés protectrices continuent à fonctionner après la fin d’un appui (financier ou technique) d’un partenaire externe, incluant le système de coordination toujours effectif, le référencement des enfants etc.).

 

Enfin un focus particulier sera fait sur les situations d’urgence :

  1. Comment l'approche, est-elle intégrée dans des différents mécanismes de coordination (ex : Groupe de Travail Protection de l’Enfant) et plans d'action national?
  2. Est-ce que l'approche communauté protectrice est une stratégie permettant de répondre à l'ampleur des besoins d'urgence en protection?[4]
  3. Est-ce que l'approche des communautés protectrices a provoqué des effets négatifs dans le contexte spécifique des zones affectées par les urgences?

     

Le champ de la revue

  • La revue portera sur les provinces du Nord Kivu et Maniema (afin de permettre d’analyser le fonctionnement et l’impact des communautés protectrices dans un environnement affecté par les urgences (depuis des décennies) ainsi que dans une province fortement caractérisée par des fortes normes sociales), du Katanga (avec un angle spécifique sur les communautés affectées par le travail des enfants dans les mines (exemple: Lwisha) ainsi que de Kinshasa (en tant que centre urbain majeur et point de départ de l’opérationnalisation de l’approche).

     

  • Elle concernera un certain nombre de territoires/communes constituant un échantillon représentatif du niveau de mise en œuvre des quatre éléments (coordination, référencement, assistants sociaux, acteurs communautaires) et de leur fonctionnalité.

Méthodologie et Approche Technique

Pour réaliser ces objectifs et répondre aux attentes, il est proposé d’utiliser une approche méthodologique comportant trois volets, à savoir :

 

  • Une revue documentaire des archives, rapports, plans de travail, outils de collecte de données, outil de référencement ou tout autre document en rapport avec les « Communautés Protectrices ».
  • Les visites de sites (territoires et communes) de mise en œuvre de l’approche « Communautés Protectrices »  pour des consultations des principaux acteurs et parties prenantes, notamment le personnel de l’UNICEF (Protection et M&E), les comités locaux de coordination (incluant les membres des RECOPE et structures communautaires, les assistants sociaux, les représentants des secteurs/structures vers lesquels les enfants ont été référencés etc.), les DIVAS, les parents et enfants bénéficiaires et autres acteurs clés à travers des interviews, des focus groups ou de l’observation.
  • Des discussions avec les membres des RECOPE et autres structures communautaires, pour pouvoir mettre l’aspect communautaire de la PE avec d’autres secteurs et envisager la possibilité de travailler avec d’autres structures ; des assistants sociaux ; des représentants des autres secteurs auxquels les bénéficiaires sont référencées.
  • Discussion et validation des délivrables avec un groupe restreint composé des représentants du MINAS et des DIVAS dans les provinces visitées, Ministère de la Santé, Ministère de l’Education, Ministère de la Justice, ONG internationales et locales et UNICEF.

 

Délivrables attendus et délais

  • Méthodologie pour la conduite de l’étude incluant l’identification des méthodes de renseignements pour chaque question d’évaluation proposées et sous questions proposées par le consultant et un plan de mise en œuvre de l’étude acceptés par l’UNICEF
  • Outils de collecte des données (quantitatives et qualitatives)
  • Draft du rapport provisoire, avec une description des points de discussion et de la consolidation de ce cadre programmatique des interventions protection de l’enfant en RDC
  • Présentation PowerPoint des conclusions
  • Rapport final après intégration des commentaires/observations du bureau

     

Activités

Semaine

1-2

Semaine

3-4

Semaine

5-6

Semaine

7-8

Semaine

9-10

Semaine

11-12

1.   Finaliser le plan de travail

X

 

 

 

 

 

2.   Rencontres avec l’UNICEF/MINAS

X

 

 

 

 

 

3.   Revue documentaire

X

X

 

 

 

 

4.   Visite de terrain, entretiens structurés, enquête – collecte de données

 

X

X

X

 

 

5.   Draft du rapport provisoire

 

 

 

X

X

 

6.   Intégration des observations

 

 

 

 

X

X

7.   Rapport final

 

 

 

 

 

X

 

Gestion, Organisation et Délais

    1. Gestion

      Le(a) consultant(e) travaillera sous la supervision directe de la Spécialiste Monitoring et Evaluation et en étroite collaboration avec les spécialistes protection de l’UNICEF du niveau national et provincial, le cas échéant. Le (la) consultant (e) ne doit pas engager l’UNICEF à l’intérieur et en dehors de l’UNICEF et doit toujours se référer à son superviseur. Il doit travailler en équipe et dans le respect de la diversité.

    2.  
    3. Organisation

      La consultance sera organisée en tenant compte du chronogramme et ces termes de référence. Le (la) consultant (e) travaillera de manière à produire des résultats spécifiques dans le délai imparti et dans le respect des procédures de l’UNICEF.

      Au moment de la soumission de la candidature, les candidats(es) doivent annexer 1) un CV, 2) une proposition technique de 2- 3 pages, 3) une proposition financière pour le salaire.

       

      Durée

      Le présent contrat est d’une durée de 3 mois sur la période du 01 Aout au 31 Octobre.

       

       

      QUALIFICATIONS ET CONNAISSANCES

  • Education : Diplôme universitaire avancé (niveau Master), préférablement dans les Sciences Sociales, le Droit, les Etudes en Développement et autres champs y relatifs
  • Expérience de Travail : Minimum de cinq ans d’expériences professionnelle de responsabilité progressive dans les droits humains, la protection de l’enfant et la participation communautaire. Expérience démontrée  dans le domaine de l’appui technique et l’évaluation qualitative de programme de coopération (l’utilisation d’outils et méthodes d’évaluation qualitatives).
  • Langue : Une bonne maitrise orale et écrite du français est essentielle. 
  • Connaissances informatiques : Bonnes capacités d’utilisation des outils informatiques, incluant la connaissance des logiciels appropriés (Microsoft Word, Excel, power point)
  • Autres capacités :
  • Autres évaluations déjà réalisées de préférence en/sur la RDC ;
  • Capacité à travailler dans un environnement interculturel et connaissance des acteurs de protection de l’enfant en RDC. 

 

Conditions de travail:

  • Le consultant sera dans le bureau de l’UNICEF à Kinshasa.
  • Le consultant devra avoir son équipement informatique et pourra accéder au réseau internet de l’UNICEF via le Wi-Fi à Kinshasa et lors des visites de terrain
  • Le consultant aura à charge le paiement de son assurance médicale.
  • Le consultant est tenu de se conformer strictement aux dispositions sécuritaires du système de Nations Unies
  • La section Protection couvrira des frais des missions et de voyages officiels dans l’exercice de ses fonctions. Par ailleurs, les dispositions logistiques pour le transport, l’assurance et autres ne seront pas couverts par UNICEF.

7. BUDGET ET CONDITIONS DE PAIEMENT

Le consultant du niveau P3/NO-C sera payé mensuellement après l’acceptation par l’UNICEF de son rapport mensuel dans lequel il présentera l’état d’avancement de ses activités. Cependant, le salaire du dernier mois lui sera payé après la remise à l’Unicef de la totalité des documents mentionnés dans les résultatsEn plus du salaire, l’UNICEF prendra en charge conformément au règlement,  les frais de missions sur le terrain.

8.      Contenu de l’offre de l’organisation de l’étude

Les pièces à fournir dans le dossier d’offre de l’étude sont listées ci – dessous :

  • Proposition technique qui devra contenir une lettre de motivation, la compréhension des termes de références, la méthodologie et l’agenda de la prestation
  • CV permettant d’identifier clairement la (les) qualification(s) professionnelle (s), le parcours et les expériences professionnelles, les prestations de services antérieurement réalisées, en bref tous les éléments permettant d’évaluer si le/la consultant(e) répond aux critères du profil
  • Identification avec adresse de contact actuelle, N° téléphone et e-mail
  • Proposition financière
  • Toutes les pièces du dossier doivent être signees.

Présentation des Candidatures

L’évaluation de l’offre se fera en deux étapes, sélection des offres techniques conformes aux termes de référence – profil du/de la consultante et services offerts conformes aux TDR, et ensuite évaluation des offres retenues sur base de critères - 65 % sur base de critères techniques et 35% sur base de l’offre financière.

 

Pour consulter notre Cadre de Compétences, veuillez cliquer ici

Seules les candidatures envoyées en ligne seront considérées (www.unicef.org/employ).

UNICEF promeut la diversité et l'inclusion au sein de son personnel et encourage les candidats qualifiés, hommes et femmes de toutes les nationalités, religions et origines ethniques, y compris les personnes vivant avec handicap a postuler afin de devenir membre de l'Organisation.

Les candidatures féminines sont particulièrement encouragées. 



[1] L’approche ne se pose pas actuellement sur une base légale. En octobre 2010, le concept a été rédigé au niveau de l’UNICEF dans le cadre de revue à mi-parcours du programme de coopération 2008-2012 entre la RDC et UNICEF. En mars 2011, une équipe technique était mise en place par le MINAS pour élaborer un projet de guide pour l’opérationnalisation de l’approche communauté protectrice. En  juin 2012, la validation du projet du guide produit a eu lieu (atelier organisé par le MINAS avec l’appui technique et financier de l’UNICEF et regroupant (1) tous les administrateurs protection des bureaux de zones et provinces de l’UNICEF, les participants (2) étatiques (DIVAS des 11 « anciennes » provinces, délégués des ministères des Affaires Sociales, du Genre,  de l’Education, de la Santé, du Travail et de la Justice, du Programme National Multisectoriel de lutte contre le Sida), (3) réseaux communautaires et de protection de l’enfant (Caritas, REEJER et CATSER), (4) ONG internationales (Save the Children, CRS, Vision Mondiale, Médecins du Monde) et (5) des bailleurs (Banque Mondiale, USAID).

[2] UNICEF, données de la revue annuelle 2016, novembre 2016.

[3] UNICEF, données de la revue annuelle 2016, novembre 2016.

[4] Le plan de réponse humanitaire 2017 prévoit que 900,000 enfants seront en besoin de protection en RDC en 2017.

 
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