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Surveillance du Paludisme (Roster Consultant)

Brazzaville

  • Organization: WHO - World Health Organization
  • Location: Brazzaville
  • Grade: Mid level - P-4, International Professional - Internationally recruited position
  • Occupational Groups:
    • Security and Safety
    • AF/CDS - Communicable Diseases
    • Malaria, Tuberculosis and other infectious diseases
  • Closing Date: Closed

Contexte

L’Afrique subsaharienne reste le foyer du paludisme, qui constitue un défi majeur pour la santé et le développement. Cette maladie représente une réduction annuelle moyenne de 1,3 % de la croissance économique dans les pays africains fortement endémiques[1]. Dans l’ensemble, la Région africaine de l’OMS enregistrait 90 % de tous les cas de paludisme et 91 % de tous les décès liés au paludisme en 2017. Les efforts de lutte contre le paludisme dans la Région africaine ont été couronnés de succès au cours des deux dernières décennies. Entre 2000 et 2015, la mortalité imputable au paludisme a diminué de 66 % et les taux de prévalence et d’incidence de cette maladie ont diminué de moitié chez les enfants âgés de deux à 10 ans[2]. Après cette période de succès sans précédent, au cours des récentes années, les progrès en matière de réduction du fardeau mondial du paludisme ont peut-être stagné. À l’échelle mondiale, nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre les étapes intermédiaires fixées pour 2020 dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme, particulièrement en ce qui concerne la mortalité et la morbidité liées à ce fléau.

Le maintien d’un leadership fort dans les programmes nationaux, l’engagement politique et les capacités techniques, ainsi que l’établissement des partenariats et la coordination des activités, y compris celles du secteur privé, sans oublier l’implication des communautés, restent essentiels pour atteindre les objectifs fixés. La Région africaine de l’OMS et ses partenaires dans la lutte contre le paludisme ont poursuivi leur collaboration avec les pays pour renforcer l’environnement des programmes de lutte contre le paludisme fondé sur des données probantes, en dépit des ressources extérieures toujours plus limitées, qui ont jusqu’à présent soutenu les efforts de contrôle et d’élimination du paludisme.

C’est dans ce contexte que le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique entend mettre à jour le fichier de ses consultants internationaux possédant les compétences requises dans des domaines techniques spécifiques et pertinents, afin de mettre à disposition les capacités supplémentaires en cas de nécessité.

On n’insistera jamais assez sur l’importance renouvelée accordée au renforcement des capacités de surveillance du paludisme dans un large éventail de milieux de transmission (des zones à transmission élevée aux environnements à transmission très faible) et au contexte du système de santé en tant que voie importante pour atteindre les objectifs stratégiques relatifs au paludisme, tels qu’ils sont énoncés dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2015-2030. Une approche pratique sur le terrain en matière de renforcement des capacités fournit non seulement un retour d’information important en vue de l’adaptation et de l’amélioration continue des systèmes de surveillance existants (Passifs et actifs selon le cas, en fonction du contexte de transmission du paludisme et des systèmes d’information sanitaire) mais garantit également un accent permanent sur les mesures de riposte fondées sur les données.

Le fichier de consultants met à disposition une liste présélectionnée de consultants disposant des compétences et jouissant d’une expérience pertinente en matière de surveillance du paludisme (active et passive), offre la flexibilité nécessaire pour appuyer les multiples axes de travail mis en œuvre sous la supervision de l’équipe chargée de la lutte antipaludique au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. La présélection permettra aussi de choisir et de déployer rapidement les ressources techniques, selon les besoins, dans le cadre des activités de soutien relatives à la Surveillance du paludisme dans les milieux de transmission, et particulièrement dans les zones à transmission modérée et faible.

Responsabilités de l’épidémiologiste

L’épidémiologiste travaillera sous la supervision générale du directeur du groupe organique Maladies transmissibles (CDS), en collaboration avec le conseiller régional pour le paludisme et les membres du personnel désignés pour le Bureau régional et le bureau de pays de l’OMS. Son supérieur hiérarchique direct sera le point focal pour le paludisme au sein de l’équipe d’appui interpays pour les activités menées dans la sous-région ; un deuxième point de contact pourrait être désigné au Bureau régional de l’Afrique par le directeur du groupe organique Maladies transmissibles et par le conseiller régional pour la lutte contre le paludisme.

Le consultant \:

i.travaillera en collaboration avec le groupe organique CDS, le programme Paludisme et les équipes d’appui interpays pour apporter une assistance technique sur le terrain aux ministères de la Santé afin d’accompagner les pays dans la mise à jour des lignes directrices sur la surveillance et des plans de suivi-évaluation ;

ii.effectuera une évaluation rapide et les audits des systèmes des capacités de surveillance nationaux, selon les besoins ;

iii.renforcera les capacités locales de riposte chez le personnel déployé sur le terrain par le ministère de la Santé ;

iv.apportera un appui et des contributions techniques à l’élaboration des cartes de stratification des risques ;

v.fournira les contributions nécessaires aux modes opératoires normalisés relatifs à la surveillance du paludisme, par exemple dans les enquêtes sur les cas et les foyers jugés pertinents ;

vi.facilitera les exercices pratiques sur le terrain.

Portée de la mission et produits à livrer

La mission comprendra \:

-la participation à la surveillance du paludisme et aux audits du système d’information ;

-les visites de terrain dans les districts et les interactions avec les communautés touchées et les professionnels de la santé ;

-l’analyse des données disponibles existantes en collaboration avec le ministère de la Santé ;

-l’assistance technique et la formation en faveur des professionnels de la santé impliqués dans la mise en œuvre des activités de surveillance du paludisme ;

-la participation aux réunions de plaidoyer avec les autorités nationales, les principaux partenaires et d’autres parties prenantes ;

-le dialogue avec les autorités nationales et d’autres parties prenantes sur les principaux points d’action à aborder pour maîtriser la flambée en cours.

Parmi les produits à livrer, on peut citer \:

-les rapports des visites de terrain dans le district touché et d’autres rapports d’activité ;

-les comptes rendus des réunions avec les autorités nationales, les principaux partenaires et d’autres parties prenantes.

Profil académique

Essentiel \: un diplôme postuniversitaire en épidémiologie ou en santé publique ou dans une discipline connexe à la santé.

Souhaitable \: un diplôme en surveillance, suivi et évaluation.

Expériences, aptitudes et compétences

Essentielles \: sept années d’expérience de la surveillance du paludisme ou des maladies infectieuses, de préparation et de riposte face aux épidémies.

Une expérience de travail avec les programmes nationaux de lutte contre le paludisme.

Souhaitables \: au moins cinq années d’expérience professionnelle dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des interventions de surveillance, de suivi et d’évaluation du paludisme, en particulier dans les environnements à ressources limitées.

Une expérience professionnelle avec l’OMS serait un atout.

Aptitudes et compétences

-Avoir de solides connaissances des principes et pratiques de l’épidémiologie des maladies transmissibles, avec une expérience précise en ce qui concerne l’épidémiologie du paludisme ;

-Jouir d’une expérience confirmée en matière de développement et d’évaluation des systèmes de surveillance du paludisme, actifs ou passifs et de formulation de politiques, stratégies et directives ;

-Jouir d’une expérience avérée en matière de surveillance du paludisme dans des environnements à transmission modérée ou faible ;

-Avoir des compétences et des connaissances avérées en matière de développement et d'évaluation des systèmes de surveillance des maladies dans un environnement de santé publique ;

-Avoir des aptitudes et des compétences en matière de présentation et de communication.

Langues

Essentiel \: Une parfaite maîtrise du français.

Souhaitable \: La bonne connaissance pratique d’une deuxième langue internationale sera considérée comme un atout supplémentaire.



[1] Sachs J, Malaney P, The economic and social burden of malaria, Nature, 415, (6872), 680-5.

[2] Organisation mondiale de la Santé. Rapport sur le paludisme dans le monde 2016. Genève, 2016.

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